(APN) – Deux lionceaux voient le jour à la suite d’une insémination artificielle, une première dans le monde. Des ONG dénoncent la pratique
Victor et Isabel : ce sont les deux premiers lionceaux éprouvettes qui ont vu le jour le 25 août 2018. Rien ne les différencie des lionceaux conçus de manière naturelle. La fécondation a été effectuée dans un laboratoire spécialisé à Ukutula dans le nord-ouest de l’Afrique du Sud et les deux animaux sont nés à Pretoria.
Selon Andre Ganswindt, directeur de l’Institut de recherche sur les mammifères de Pretoria, les deux lions se portent bien. Il n’y a pas d’anomalie détectée sur Isabel et Victor. Ce qui a pour effet d’encourager de nombreux chercheurs quant à la sauvegarde de cette espèce menacée.
C’est après 18 mois de recherches et de manipulations intensives qu’il y a eu un heureux résultat. Une surprise pour M. Ganswindt et pour les chercheurs de l’université de Pretoria. « Nous avons procédé à plusieurs tentatives mais, à ma grande surprise, cela ne nous a pas pris trop de temps pour réussir » dit-il.
C’est la vétérinaire espagnole Isabel Callealta qui a dirigé l’équipe de chercheurs. Après avoir prélevé le sperme d’un lion en bonne santé, ces derniers ont procédé par insémination. Les lionnes n’ont pas eu besoin d’anesthésie pour se faire prélever des échantillons sanguins. Chose étonnante, Isabel Callealta avait entraîné les lionnes à s’allonger près de la clôture pour les tests des chercheurs.
Alors que beaucoup sont dans l’excitation face à cette prouesse comme Andre Mentz, propriétaire d’une ferme qui a prêté ses lions en captivité pour l’expérience, d’autres tempèrent. Une vingtaine d’ONG a adressé une lettre aux chercheurs en leur expliquant que même s’ils sont favorables à la fécondation in vitro pour certaines espèces, ce n’est pas le cas pour les lions. Selon eux, cette technique pourrait encourager une industrie basée sur la chasse.
Pour d’autres, c’est une première totalement inutile car les lions n’ont pas de problème de reproduction en captivité. Le vrai problème demeure la chasse qui décime l’espèce, et la perte de son habitat naturelle. Aujourd’hui, on compte environ 20.000 spécimens, une chute de 43 % depuis 20 ans.
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