Actualité Bénin – Depuis la sortie du décret du gouvernement en février 2017 portant organisation des examens nationaux en Licence et en Master pour les étudiants des établissements privés d’enseignement supérieur (EPES), il existe une réelle polémique au sein des acteurs de l’enseignement supérieur, des parents d’étudiants et des étudiants eux-mêmes. En effet, cette décision est contestée pour diverses raisons variant de l’irrégularité de la décision conformément aux textes au délai court octroyé aux étudiants pour la première édition de 2017.
Malgré l’essor des universités privées au Bénin au cours de la dernière décennie, il s’avère que sur 169 d’entre elles, seules 54 sont retenues pour aller à la co-signature des diplômes par le Ministère de l’Enseignement supérieur. La réforme du gouvernement vise principalement à évaluer la performance des établissements privés afin de valider la qualité de l’enseignement dispensé.
Compte tenu des irrégularités relevées dans le fonctionnement de ces universités, notamment la diversité des programmes pour une même formation diplômante, la commission nationale d’homologation travaille parallèlement à harmoniser les programmes de formation. Ainsi, désormais, l’État mettra les programmes à disposition des établissements privés de telle sorte que le contenu d’une formation demeure le même d’un établissement à un autre.
La ministre de l’Enseignement supérieur Marie-Odile Attanasso affirme que « Somme toute, l’organisation des examens nationaux est, en l’état actuel des défis qui se posent au système, la meilleure réforme pour assainir le secteur. Elle permettra entre autres de réduire substantiellement les inégalités et injustices observées, d’assurer l’équité de fait à tous les apprenants et enfin de légitimer davantage le travail remarquable que font les EPES ».
Face aux remous, le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) a été saisi afin de statuer sur la question et son secrétaire général a estimé « ne (voir) aucun fondement pour justifier son immixtion dans un tel débat ».
Les étudiants des établissements privés sont tenus de se préparer pour les prochains examens nationaux pour lesquels ils devront payer des frais de participation de 25.000 FCFA et 85 000 FCFA respectivement pour les étudiants béninois et étrangers. Tout EPES qui ne présenterait pas ses étudiants aux examens nationaux sera fermé, malgré sa présence sur le territoire.
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