Ancien quartier latin d’Afrique, le Bénin était reconnu pour l’excellent niveau de son système éducatif. Au fil des années le niveau des apprenants s’est dégradé surtout après l’entrée en vigueur du nouveau programme scolaire qui postule l’approche par compétences. Ceci s’est traduit par des taux de réussite très faibles aux examens nationaux (brevet des collèges et baccalauréat du second degré).
Au cours des années antérieures, la pratique du repêchage pour permettre l’admissibilité des élèves ne parvenant pas à valider directement leurs examens, a eu pour effet de donner une mauvaise lecture du niveau réel des apprenants.
Avec le changement de régime intervenu en 2016 au Bénin, la pratique du « rachat » lors des examens nationaux semble ne plus être à l’ordre du jour. Ainsi, en 2016 à l’occasion des premiers examens organisés sous le régime du président Patrice Talon, aucun rachat de candidat n’a été effectué. Cela permit de découvrir que le niveau des candidats aux examens nationaux était inquiétant, car les résultats furent catastrophiques.
De plus de nombreux fonctionnaires de l’administration béninoise se font fait épingler ces derniers mois pour détention de faux diplômes lesquels leur assurait un certain statut dans l’administration publique et pour certains un niveau de salaire confortable. Face à cette situation, le gouvernement a engagé des actions, mené des réflexions afin de réformer le système éducatif béninois.
Afin d’améliorer le niveau des élèves et étudiants dans l’enseignement publique au Bénin, le gouvernement a pris une série de mesures dont l’objectif est de parvenir à un meilleur taux de réussite aux différents examens. Ainsi a-t-il été décidé de :
– l’impossibilité pour les élèves n’ayant pas obtenu leur brevet du premier cycle de passer en classe en seconde (2nde) ;
– l’obligation pour les candidats au baccalauréat de choisir trois (3) filières différentes lors du dépôt des dossiers ;
– la suppression du diplôme de Brevet de technicien supérieur (BTS)
– l’arrêt de la co-signature des diplômes des établissements privés de formation supérieure par l’État béninois ;
– la participation des étudiants inscrits dans les établissements privés en licence et en Master à un examen unique organisé conjointement par la Direction des examens et concours (DEC) et par la Direction générale de l’enseignement supérieur (DGES).
– la création d’une zone franche du savoir.
Toutes ces réformes visent à terme à redonner au système éducatif béninois tout son prestige d’antan.
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