Gabon, ce petit pays situé en bordure de l’océan atlantique connait une période difficile depuis plusieurs semaines en raison des violentes pluies qui s’abattent sur la capitale. En effet, chaque année en période de « saison des pluies » une partie de la population gabonaise craint des pertes matérielles causées par des inondations.
Le climat du Gabon est équatorial avec une pluviométrie variant entre 1500 mm/an et 3500mm/an. De plus, son sol est majoritairement argileux, selon l’AFD (Agence Française de Développement) la topographie de Libreville repose sur des collines formant 21 bassins versants. Ces différents paramètres pourraient expliquer la saturation et la montée rapide des eaux causant ainsi des inondations à chaque période de pluies. Libreville, la capitale gabonaise qui concentre plus de 6000.000 habitants possède dans quatre principaux bassins versants non aménagés.
Depuis plusieurs années, après de violentes pluies comme il en a fréquemment dans la capitale, les habitants sont contraints d’abandonner leur logement en raison des dégâts. Lors de sa visite aux sinistrés des inondations de novembre 2016, le chef de l’État de la République gabonaise aurait dit que les habitants devraient faire preuve de discipline en évitant d’encombrer les cours d’eau avec des déchets ou des constructions. La population resterait convaincue que l’État ne mesure pas assez les dommages.
En 2011, afin de lutter contre les inondations à Libreville, un groupe d’experts du ministère en charge de l’aménagement sous la conduite de Monsieur Blaise Wada (ancien coordinateur de l’unité de gestion des études liées à l’aménagement des bassins versants) aurait monté un projet d’aménagement des principaux bassins versants de la zone du 5e arrondissement de Libreville. En outre, l’état a mis en place en 2014 avec l’AFD, un projet d’aménagement de bassins versants qui aurait consisté à dégager les cours d’eau et déboucher les canalisations afin d’améliorer les réseaux d’évacuation des principaux bassins versants de Libreville, ce qui selon la population resterait insuffisant.
Jean-Noel Eya, président de l’association Génération Eau-Claire, pense néanmoins que les mesures de prévention restent légères face aux risques d’inondations. Selon lui, il faut mettre un accent sur la prévention des catastrophes et anticiper les mesures en aménageant les zones humides.
Related posts
le gouvernement refuse un don français d’équipements médicaux
Le Bénin dit non à un don d’équipements médicaux français © Rodrigue Ako News Bénin —En début de semaine,...
des centaines de morts et des milliers de déplacés suite aux violences interethniques
Partagez6 Tweetez +1 Partagez Enregistrer Stumble Partages 6 Des déplacés dans un camp fuyant les violences interethniques. Photo :...
la liste des meilleurs aéroports africains rendue publique par le CIA
SOURCE: TOURISMEETGASTRONOMIE.MA (APN) – Le CIA (conseil international des aéroports) a rendu publique la liste des meilleurs aéroports le...
Partagez149 Tweetez +1 Partagez Enregistrer Stumble Partages 149 Emmanuel Macron © AFP / PATRICK KOVARIK/AFP/Getty Images Paris (Africapostnews) –...
Ethiopian et Azul Brazilian Airlines signent un accord de partage de codes
Partagez9 Tweetez +1 Partagez Enregistrer Stumble Partages 9 Un avion d’Ethiopian Airlines avec son personnel naviguant // DR Ethiopian...
À Freetown, la Cédéao veut accélérer la mise en place de sa monnaie unique
Depuis le 3 février, des experts de la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sont réunis à...