News Gabon (Africapostnews) – Yves-Fernand Manfoumbi, le ministre gabonais en charge de l’agriculture, est-il la prochaine cible de l’opération « Mamba », lancée par le président gabonais Ali Bongo, dans le cadre de l’affaire Santullo ? Depuis quelques jours, plusieurs la presse locale, dont le quotidien pro-gouvernemental L’UNION, mettent à l’index le rôle que le ministre aurait joué dans les marchés publics attribués au Groupe Santullo quand il était haut fonctionnaire au ministère du Budget.
Yves-Fernand Manfoumbi, naguère Directeur général du budget (DGB), est mis en cause par la presse locale, qui cite un rapport qui mettrait en évidence ses liens privilégiés avec Guido Santullo et son entreprise de BTP Sericom Gabon. Ce groupe, aujourd’hui accusé de surfacturation de plusieurs marchés publics dont il a bénéficié, livre un bras de fer avec l’État pour le paiement d’une dette d’environ 350 milliards FCFA.
Toujours selon la presse locale, l’ancien ministre du budget réputé proche d’Ali Bongo, aurait profité de son ancienne position pour valider le « service fait » par l’entreprise de BTP donnant ainsi son quitus pour le règlement des marchés. Or, plusieurs marchés validés l’auraient été en dépit des nombreuses réserves de ses collaborateurs qui avaient constaté des incomplétudes dans les dossiers ou encore l’absence de réalisation intégrale. En clair, la réalisation de certains marchés aurait été validée alors qu’ils n’avaient pas été conduits à leur terme.
Le groupe Santullo est actuellement sous le coup d’une enquête fiscalo-douanière. Les services de l’État, à l’œuvre depuis plusieurs semaines, cherchent à identifier les éventuels fraudes, passe-droits et exonérations abusives dont aurait bénéficié l’entreprise.
Le 31 mai, le service gabonais de la conte-ingérence et de la sécurité militaire, a effectué une perquisition au siège du groupe Santullo à Libreville. Les agents du B2 avaient justifié leur descente par la volonté de réaliser un inventaire du matériel de l’entreprise. Dans le cadre de cette perquisition, les militaires avaient notamment saisi de nombreux documents, des unités centrales, des ordinateurs, etc.
Guido Santullo, le fondateur de l’entreprise qui se trouve actuellement en Europe, entend poursuivre l’État gabonais devant les juridictions occidentales.
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